Canicule : éviter le coup de chaud

Les Météorologues nous préviennent : avec le réchauffement climatique, nous n’aurons d’autre solution que de nous faire à ces épisodes de chaleur ardente qu’ils appellent canicule. Qu’on se le dise, beaucoup d’entre nous ignoraient ce terme avant l’été meurtrier de 2003 où le thermomètre s’était affolé au point de provoquer plus de dix mille décès. Les plus vulnérables sont aussi les plus exposés aux risques, en particulier les personnes malades ou en situation de handicap.

Tout ce qu’il faut savoir pour se préparer à un épisode caniculaire annoncé et vivre au mieux cette période particulièrement désagréable, souvent difficile.

Le Plan National Canicule

Le Plan National Canicule comporte quatre niveaux d’alerte correspondant chacun à des actions de prévention et de gestion spécifiques. L’activation du niveau 1 dite « veille saisonnière » » implique la mobilisation en amont des services de l’État en région. Ceux-ci mettent en place des actions de prévention et de communication adaptées et renforcées pour la population, en particulier à destination des personnes les plus fragiles (personnes âgées, isolées, handicapées, précaires, sans abri, femmes enceintes, jeunes enfants…).

Un répertoire des lieux frais

À l’image de la ville de Lyon particulièrement investie, de plus en plus de Mairies tentent d’apporter des solutions à leurs administrés en cas de canicule, en répertoriant sur leur site Internet une liste de lieux frais à découvrir ou redécouvrir. Ces refuges en intérieur ou extérieur se veulent gratuits et accessibles à tous. Parfois, ils s’insèrent dans un projet plus vaste, à dimension culturelle, et servent autant à mettre à l’abri les habitants qu’à les distraire. Pour la ville des Lumières, la canicule est aussi l’occasion de permettre aux Lyonnais et Lyonnaises de mieux connaître leur territoire, avec des propositions de lieux dotés d’un charme fou ou d’un intérêt historique certain.

Une surveillance accrue en cas de maladie ou handicap

On le sait, la prévention des risques est d’autant plus cruciale concernant les personnes malades ou en situation de handicap. Les patients sous neuroleptiques notamment, sont particulièrement exposés à la déshydratation. Agnès Buzyn, Ministre de la Santé, a prévenu dès l’été dernier : «On va alerter les hôpitaux psychiatriques de la nécessité de faire un effort particulier pour les personnes sous traitements » . Les adultes en situation de handicap et vivant à domicile sont quant à eux invités à se rapprocher de leur Mairie et à s’inscrire au registre des personnes handicapées. En cas du déclenchement du plan d’alerte canicule, ils bénéficieront ainsi d’une intervention d’aide ciblée.

Les bons gestes

Les gestes à adopter en cas de canicule relèvent avant tout du bon sens, et pourtant il convient de les rappeler. À moins de disposer d’un climatiseur à domicile, il vous faudra fermer vos fenêtres et volets en journée, et les ouvrir le matin très tôt ainsi que le soir pour faire entrer la fraîcheur dans vos maisonnées. Il convient de s’hydrater au maximum sans attendre la sensation de soif – qui est en fait un signe que nous sommes déjà déshydratés ! D’autres astuces moins connues sont pourtant très efficaces, comme placer un sac à glaçons devant son ventilateur en l’attachant à la grille pour rafraîchir l’air ou prendre des douches tièdes – et non froides même si l’envie ne manque pas. Ceci permettra de stabiliser la température du corps et diminuer la sensation de chaleur.

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