Réforme du Master: Un « recrutement » plutôt qu’une « sélection » à l’entrée…

Après plusieurs années de polémique, les principaux acteurs des négociations sur un projet de loi concernant la réforme du master (universités, organisations syndicales et étudiantes), se sont réunis le 4 octobre 2016 au ministère de l’Éducation nationale, afin de «signer un accord», dont le journal LES ECHOS dévoile les principales mesures :

Tout d’abord, l’accord comprend un «droit à la poursuite des études» pour les étudiants détenteur d’une licence. En revanche, les universités devraient pouvoir, en accord avec le recteur, fixer des capacités d’accueil pour leurs formations.

Surtout, elles pourront légalement «recruter » les étudiants en fonction de leur dossier, selon le terme privilégié par la ministre de l’Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem. Des pratiques qui s’apparentent fortement à de la sélection, même si le mot est toujours tabou.

Des Exceptions ?

«L’admission à un master pourra être subordonnée à l’obtention d’un concours ou à l’examen d’un dossier». Seules les filières telles que le droit et la psychologie, auront un régime spécifique du fait de la particularité de leurs formations. Les universités proposant ces filières devraient être autorisées, à titre transitoire, à sélectionner entre la première (M1) et la deuxième année de master (M2), notamment pour s’aligner sur certains concours qui se font, dans ces filières, qui recrutent à bac + 4.

Et pour les Etudiants Recalés ?

Pour les étudiants recalés, le droit à la poursuite des études leur assure une place en master. Ce sont les recteurs qui viendront à leur secours, en leur proposant un choix entre trois formations, dont l’une obligatoirement dans leur université d’origine. Ces propositions devront tenir compte de leur projet professionnel.

Après soumission de cet accord au vote du Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche (Cneser), le 17 octobre, le ministère devrait pouvoir proposer un projet de loi en novembre, comme prévu, pour une réforme qui entrera en vigueur à la rentrée 2017.

 

Source : Le Figaro.fr

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