Initialement instaurée en 2009 par Valérie Pécresse, la Bourse au Mérite est une aide complémentaire de 1.800 euros versée aux bacheliers boursiers qui décrochent une mention «très bien», en plus des aides versées par le Crous. Les bénéficiaires reçoivent 180 euros par mois sur dix mois, pendant trois ans. L’aide est renouvelable deux ans si l’étudiant décroche une mention à l’issue de sa licence.
Tous les ans, entre 7 000 et 8 000 bacheliers en bénéficient, pour un budget annuel total évalué à 39 millions d’euros.
La fin du dispositif avait été annoncée depuis l’été dernier par le gouvernement, mais son application avait finalement été repoussée d’un an face aux fortes oppositions manifestées.
La suppression des bourses au mérite a finalement été officialisée dans une circulaire publiée le 24 juillet 2014.(Pour consulter la circulaire, cliquez ici )
Si la décision est décriée auprès d’une partie des étudiants et du Parti de Droite, les raisons derrière celle-ci n’en sont pas moins louables ou du moins justifiables.
Le gouvernement répond « Qu’il vaut mieux aider davantage d’étudiants de milieux modestes que seuls les titulaires de mentions très bien ». Un choix salué malgré tout par les organisations étudiantes.
En effet le Gouvernement souhaiterait « redistribuer » cet argent en définissant les critères d’attributions des bourses uniquement sur des critères sociaux. Décision destinée de notre point de vue à développer et encourager l’équité et la possibilité d’accès aux études supérieures quelque soit le milieu social de l’étudiant.
Une telle décision n’aurait su éviter de polémique…
